Rentrée scolaire : Gérer l'anxiété des enfants

J-7 : Le décompte est lancé : plus qu’une semaine avant la rentrée. Comment assurer une rentrée détendue pour tous ?

 

La période de la rentrée est souvent synonyme de stress pour les parents comme pour les enfants car cela veut dire changement d’équilibre. C’est facile de se désorganiser durant les vacances, mais retrouver une certaine stabilité à l’approche de la rentrée demande des efforts et de la rigueur.

 

Alors après de belles vacances, de belles journées sous le soleil, à manger à pas d’heure et se coucher tard, la première chose à faire est de reprendre le rythme.

rentrée scolaire en douceur gérer l'anxiété des enfants

Quelques trucs pour aider votre enfant à gérer son anxiété

1- On les couche tôt

Le sommeil c’est essentiel au bon développement des enfants. Alors une à deux semaines avant la rentrée, on raccourci progressivement les soirées. Et pour faciliter un endormissement hâtif, on les lève aussi un peu plus tôt le matin. Alors pour éviter que notre enfant s’endorme sur son petit-déjeuner,  on suit les recommendations des experts en matière de sommeil :

Enfants de 3 à 5 ans

De 10 à 13 heures

Enfants de 6 ans à 12 ans

De 9 à 12 heures

Adolescents de 13 à 18 ans

De 8 à 10 heures

Et puis avouons-le, en les couchant tôt, nous récupérons nos soirées ce qui nous permet aussi de recharger un peu les batteries. Alors une semaine avant la rentrée, ce n’est pas de trop !

2- On diminue les écrans

Les vacances sont propices à laisser tomber quelques règles pour le plus grand bien de tous! Mais revenir aux bonnes habitudes demande un peu d’efforts. Voici les recommandations des experts de l’enfance sur le temps d’utilisation des écrans par jour et selon leur âge :

 

  • 3 à 6 ans : 20 minutes
  • 6 à 8 ans : 30 minutes
  • 8 à 10 ans : 45 minutes

Et on applique la fameuse règle des « 4 PAS » :

 

  • Pas le matin : pour ne pas perturber son attention, nécessaire à sa vie en classe.
  • Pas dans la chambre : pour que l’enfant apprenne à être seul et jouer seul.
  • Pas avant de dormir : pour aider à l’endormissement naturel (les écrans perturbent le rapport au sommeil).
  • Pas pendant les repas : il est important que le repas demeure un moment favorisant la discussion et le partage.

3- On parle avec eux du retour à l'école

L’école peut être source d’inquiétude pour les plus petits mais aussi pour les plus grands. Certains niveaux comme l’entrée en maternelle, au CP ou en 6ème peuvent être plus anxiogène, du fait de l’inconnu.

 

  • On s’assure de répondre à leurs questions.
  • On rassure les petites et grosses inquiétudes.
  • On leur parle de notre vécu à l’école, les choses positives mais aussi les difficultés rencontrées et comment nous les avons surmontées.
  • On prépare avec eux les fournitures scolaires, les étiquettes avec les noms et on vérifie les vêtements.
  • On retourne voir l’école et on se remémore les bons souvenirs de l’année passée.
  • On organise une petite sortie ou une activité avec quelques amis de l’école.

4- On leur fait confiance et on les met à contribution

Les enfants sont des éponges à émotions. Alors pour éviter de les contaminer avec notre propre stress (et au passage diminuer le nôtre), on leur faire confiance ! Comment ? En leur montrant qu’on croit en eux et en les impliquant dans la préparation de la rentrée. Les enfants adorent qu’on leur donne des responsabilités, ça les aide à croire en eux en étant plus autonomes.

 

Selon leur âge, ils peuvent contribuer à différents types de tâches :

 

  • Tri, achats et préparation des fournitures scolaires
  • Tri, rangement et préparation des vêtements
  • Ranger sa chambre : vider son bureau, faire le tri, jeter, donner… Souvent en rentrant de vacances, les enfants ont mûrit et leurs intérêts ont évolué. Ils seront plus enclin à se départir de certains jouets/jeux.
  • Rangement de la maison et aide au quotidien pour: la préparation des repas, mettre la table, vider les poubelles, aider les plus petits, vider le lave-vaisselle…

 

Ce ne sera peut-être pas aussi parfait que vous l’auriez voulu, mais avec un peu d’indulgence, votre enfant sera heureux d’avoir pu contribuer.

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