Suggérer la psychothérapie : Conseils pour soutenir un proche

Découvrir qu’une personne que l’on aime ne va pas bien et traverse des difficultés émotionnelles peut être déchirant. Nous pouvons tous avoir besoin d’un peu d’aide de temps en temps mais parfois, même avec la meilleure volonté du monde, nous nous sentons démunis face aux difficultés éprouvées par une personne proche de nous.

 

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Si vous cherchez des façons de soutenir un proche en lui suggérant une psychothérapie voici quelques conseils et ressources qui pourraient vous être utiles.

Que ce soit pour vaincre l’anxiété, surmonter un deuil, une rupture ou simplement naviguer dans les hauts et les bas de la vie, voici des pistes pour engager cette conversation délicate et offrir à cette personne proche qui vous est chère, la possibilité d’un soutien professionnel qui pourrait changer sa vie.

1- Commencez par vous outiller

    • Renseignez-vous sur les différents types de prises en charge psychothérapeutiques. Analytique, humaniste, TCC, Hypnose, EMDR… elles sont nombreuses et si elles visent toutes le mieux-être, elles ne seront pas nécessairement adaptées aux difficultés que rencontre votre proche.
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    • Rappelez-lui que si la psychothérapie demande un certain engagement, c’est lui qui en choisira le rythme en fonction de ses besoins.
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    • Vous pouvez aussi lui indiquer que de nombreuses mutuelles prennent en charge partiellement ou en totalité, le coût des consultations. 

 

2- Choisissez le bon moment

    • Attendez une occasion appropriée, un moment en tête à tête, pour aborder le sujet avec un proche. Choisissez autant que possible un moment où vous le sentirez ouvert à une conversation sérieuse. Il sera ainsi plus réceptif à vos préoccupations.
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    • Aidez-le à prendre conscience et à réfléchir aux changements et aux inconforts qui persistent depuis un certain temps : sommeil perturbé, sautes d’humeur, tristesse inhabituelle, changement d’appétit, hygiène de vie en général, etc.
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    • N’hésitez pas à le questionner sur ce qu’il aurait à perdre à l’essayer !

3- Veillez à demeurer empathique et respectueux

    • Assurez-vous d’aborder le sujet de manière respectueuse et bienveillante en lui expliquant que vous êtes préoccupé par sa santé mentale et que vous pensez qu’une psychothérapie pourrait lui être bénéfique.
    • Essayez de comprendre du mieux possible les raisons qui empêchent cet(te) ami(e) ou membre de votre famille, de franchir le pas de la  psychothérapie. Vous éviterez ainsi de lui donner l’impression de le juger.

4- Présentez lui les avantages de la psychothérapie

      • Soulignez les avantages de la psychothérapie, tels que la possibilité d’exprimer ses émotions, de comprendre les schémas de pensée négatifs et de développer des stratégies de gestion du stress. Le tout au sein d’un espace dédié et entièrement confidentiel.
      • Expliquer que la psychothérapie est un moment pour prendre soin de soi. Un espace unique que la personne n’a pas nécessairement dans sa vie actuelle.
      • Rappelez-lui que faire ce type de démarche n’est en aucun cas une marque de faiblesse mais tout au contraire une force et une démarche courageuse. Accorder une juste place à ses émotions, fait partie intégrante de l’être humain et ça aide à mieux se connaitre et s’accepter.
      • Rassurez le sur le fait que la psychothérapie est un excellent moyen d’obtenir le soutien nécessaire pour surmonter des troubles, des symptômes ou des difficultés émotionnelles.

5- Partagez des témoignages ou des histoires de réussites

      • Si vous connaissez des personnes qui ont bénéficié de la psychothérapie, partagez avec eux leurs expériences et les bénéfices qu’ils en ont retiré. Cela pourra aider à convaincre une personne réticente de la pertinence et de l’efficacité de ce type d’approche.

6- Proposez votre aide dans la recherche

      • Offrez votre soutien en aidant votre proche à trouver un psychothérapeute qualifié et adapté à ses besoins. N’oubliez pas que titre de psychothérapeute est réglementé et celui-ci doit être enregistré au répertoire des professionnels de santé. Il doit donc avoir un numéro ADELI.

       

      • Demander lui quel type de consultations il préférerait : présentiel ou virtuel. En effet, il arrive que le principal enjeu soit lié au fait de se rendre au cabinet du psychologue : peur d’être vu, état dépressif, anxiété sociale, horaires chargés, déplacements professionnels nombreux, expatriation…) Si c’est le cas, de nombreux professionnels proposent la téléconsultation qui se révèle tout aussi efficace.

       

      • Proposez-lui de l’accompagner lors des premières consultations si cela peut le mettre plus à l’aise et l’encourager dans la démarche.

       

       

      • Vous pourriez aussi lui proposer de lui offrir les premières consultations si vous sentez que l’aspect financier représente un frein à sa démarche. Toutefois, la psychothérapie demande un engagement de votre proche. Celui-ci doit donc être décidé et prêt à s’engager dans ce travail, même s’il n’en assume pas les frais.

7- Respectez le rythme et la décision de cette personne proche

      • Encouragez-le à prendre son temps pour réfléchir à cette option. Il est important de ne pas brusquer la personne au risque qu’elle se ferme encore plus à cette forme d’aide.
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      •  Vous pourriez aussi lui conseiller quelques lectures en lien avec les difficultés qu’elle rencontre ou sur les bénéfices à aller rencontrer un psychologue.
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      • Pour le rassurer, vous pourriez lui proposez de l’accompagner à son premier rendez-vous.

8- Déculpabilisez-vous !

      • Nous avons tous à cœur de bien faire mais nous ne pouvons pas forcer quelqu’un à voir des choses pour lesquelles il n’est pas prêt. Vous êtes là pour lui et c’est très précieux. Peut-être que le moment viendra plus tard, grâce à ces petites graines que vous aurez semé dans sa tête. La psychologie humaine est très complexe et personne ne peut répondre à tous les besoins.

 

 

Si vous ressentez des symptômes de détresse, qui vous empêchent de fonctionner normalement et d’assumer vos responsabilités sociales, professionnelles ou familiales, vous pouvez vous faire aider par un psychiatre ou un psychologue. Ne restez pas seul.

 

 

Julie Ogée

Psychologue clinicienne et Psychthérapeute

N° ADELI : 449328731

En savoir plus sur ma pratique : www.psy-en-ligne-jo.com

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